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Automobile : 10 ans de dérapage

Publié le jeudi 20 mars 2014 . 3 min. 09

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Début des années 2000, l'automobile française est à son apogée : la richesse créée par la filière, mesurée par la valeur ajoutée culmine en 2004. Plus de 3 millions de véhicules sortent tous les ans des usines françaises. L'automobile participe alors pleinement aux excédents extérieurs avec un pic de près de 11 milliards d'euros de recettes nettes en 2004. Mais, 2004 c'est aussi l'année du lancement de la Logan par Renault, la première voiture low-cost. Elle sera fabriquée hors de France. Derrière ce choix emblématique deux virages stratégiques sont pris, dont Renault sera le fer de lance : délocaliser pour produire à bas prix à destination d'une demande émergente en plein essor en Chine au Brésil, ou en Russie. Mais aussi, assembler dans les régions à faible coût pour approvisionner les pays d'Europe de l'Ouest, dont la France. Résulltat : le « made in France » s'effondre. En 2000, PSA Peugeot Citroën et Renault Dacia Samsung fabriquent 4,6 millions de voitures particulières dont 2,8 millions sorties des usines françaises, soit un peu plus de 60% du total. Huit ans plus tard, leur production mondiale flirte avec les 5 millions. C'est une hausse de 6,6% sur la période. En revanche, moins de 1,8 millions de véhicules sont assemblés sur le « site France ». C'est à peine 36% du total. C'est une chute de 36% de la production. Et de 26% de la valeur ajoutée qui passe alors sous la barre des 10 milliards. Chez Renault, la production nationale a été divisée par deux sur la période. Le commerce extérieur plonge. Avec la récession de 2008-2009, les pouvoirs publics prennent des mesures. C'est la prime à la casse de fin 2008, puis le Pacte automobile signé en février 2009 entre le gouvernement et les constructeurs. La demande se réveille mais pour des petits véhicules bon marché désormais massivement fabriqués hors de France. Les retombées en matière de production et la richesse créée en France sont donc limitées mais la tendance s'inverse en 2010 et 2011. Un répit de courte durée. Dès 2012, la baisse reprend le dessus et 2013 se solde par une nouvelle contraction de l'offre avec notamment la fermeture du site d'Aulnay par Peugeot. Et ni le rapprochement de Peugeot avec le Chinois Dongfeng, ni la promesse de Renault d'alimenter l'activité de ses sites français en échange d'un accord de compétitivité ne pourront inverser la tendance d'une branche qui pèse à peine plus de 0,5% de l'économie nationale.

Le Graphique, Automobile : 10 ans de dérapage, une vidéo Xerfi Canal


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